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Les autres et la perception des déportés par les locaux

Naoum Kleiman revient sur la méfiance exprimée à l'égard de sa famille par les habitants locaux. En effet, parmi eux se trouvaient aussi d'anciens polizei qui les avaient accompagnés en déportations et qui, qui plus est, étaient désormais des stoukatchi, continuaient à les surveiller et à les dénoncer. La relation avec les résidents permanents, quant à elle, apparaît comme étant fondée sur un manque d'informations, mais elle est aussi alimentée par un échange étonnamment riche et traduit un soutien accordé aux déportés par les habitants du village.