Fermer

La vie au camp de Kengir
Les autres prisonniers

«C'était étrange là-bas, on nous a emmené, aligné. J’ai vu qu’ils rentraient du travail gris, couverts de poussière. Les colonnes serpentaient, l’une derrière l'autre, 250 personnes dans chaque colonne, en rangs par cinq, tous se tenait par les bras. On ne pouvait pas marcher comme on voulait, librement. Il fallait se tenir par les bras. Tous numérotés, les numéros brillaient en blanc, même s'ils étaient écrits en noir. Les visages tannés, je regardais et ils semblaient être tous asiatiques. Là-bas, il faisait très chaud l'été, et le vent tannait aussi. Les gens travaillaient à l'extérieur.»