Біографії

Kasimirs  GENDELS


Kasimirs Gendels naît en 1934, en Latgale, dans une famille et un milieu multilingue. Il est déporté avec son père et sa sœur, en 1949, dans le cadre de la déportation de masse accompagnant la collectivisation des campagnes lettones : son père est considéré comme un koulak, et, facteur aggravant, son frère a été mobilisé dans l’armée allemande pendant la guerre.

En Sibérie, il effectue des travaux dans un kolkhoze forestier de la taïga : découpe, chargement des barges... Ayant écrit plusieurs requêtes à Nikita Khrouchtchev, Kasimirs Gendels est libéré dès 1955. À son retour en Lettonie il effectue a son service militaire et devient mécanicien.

Tous les trois ou quatre ans, il retourne en Sibérie pour se rendre sur la tombe de son père qui y est décédé. Après l’indépendance de la Lettonie, il accomplit un dernier voyage en Sibérie et rapatrie clandestinement le corps.

L'entretien avec Kasimirs Gendels a été conduit en 2009 par Juliette Denis et Alain Blum.

PDF (71.63 КБ) See MEDIA
  • © Musée des victimes du génocide, Vilnius Deviner la destination finale

    Source: Entretien réalisé en Lettonie, le 13/01/2009, par J. Denis & A. Blum.

    Licence CC BY-NC-ND

    Deviner la destination finale

    Après avoir retrouvé son père miraculeusement avant de monter dans le wagon, Kasimirs Gendels et sa famille sont, avec d'autres déportés, déplacés vers l’est. Face à l’absence totale d'indication sur leur destination, le groupe de déportés tente de s’orienter au gré des directions successives prises par le convoi : vers le nord – allons-nous vers les terribles mines du Grand Nord ? vers le sud – rejoindrons-nous le Kazakhstan ?

    Закрити
  • Une surveillance relâchée

    Source: Entretien réalisé en Lettonie, le 13/01/2009, par J. Denis & A. Blum.

    Licence CC BY-NC-ND

    Une surveillance relâchée

    Une fois l’Oural passé, les soldats ne se donnent même plus la peine de surveiller scrupuleusement le convoi de déportés – où pourraient-ils bien s’échapper ?

    Закрити
  • © Kasimirs Gendels Village sibérien

    Village sibérien

    Kasimirs Gendels, lors de sa déportation et encore plus lors des voyages suivants qu’il effectua en Sibérie après sa libération, prit de nombreux clichés de son village et de l’environnement sibérien. Ses fréquentes visites en Sibérie sont avant tout motivées par le recueil auprès de la tombe de son père, décédé en déportation. Elles suscitent également un retour sur les lieux connus de déportation – son village, sa maison, la nature et la forêt.

    Закрити
  • © Musée des victimes du génocide, Vilnius Chargement des barges et influence de la taïga

    Source: Entretien réalisé en Lettonie, le 13/01/2009, par J. Denis & A. Blum.

    Licence CC BY-NC-ND

    Chargement des barges et influence de la taïga

    Kasimirs Gendels, affecté au chargement des barges, a été profondément imprégné par la taïga. Il en garde son empreinte même bien après sa libération.

    Закрити
  • L’entraide entre locaux et déportés

    Source: Entretien réalisé en Lettonie, le 13/01/2009, par J. Denis & A. Blum.

    Licence CC BY-NC-ND

    L’entraide entre locaux et déportés

    Kasimirs Gendels se souvient de la solidarité qui régnait dans la communauté rurale sibérienne.

    Закрити
  • © libre de droits La mort de Staline

    Source: Entretien réalisé en Lettonie, le 13/01/2009, par J. Denis & A. Blum.

    Licence CC BY-NC-ND

    La mort de Staline

    La mort de Staline et surtout son annonce, un jour de grand froid, reste un événement extrêmement précis dans la mémoire de Kasimirs Gendels. Même si, dans les faits, la disparition du dictateur ne s’est pas accompagnée de changements radicaux immédiats – la libération interviendra plus tard.

    Закрити