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Déporté et étudiant à Tomsk.

«En Sibérie, personne ne savait que j’étais un “expulsé”, à l’institut personne ne le savait, je ne le disais à personne, je disais à tout le monde que j’étais un “évacué” […]. Mon meilleur ami Lavrov, par exemple, détestait les koulaks [les paysans déportés dans les années 1930], pour lui, c’était les ennemis les plus redoutables. C’est pour cela que je ne disais jamais rien. Personne ne le savait même à l’usine. J’ai même été invité à rejoindre le Parti !»