Un document, une chercheure
Emilia Koustova et Béatrice Fraenkel expliquent ce que peut apporter l’observation et l’analyse d’une simple carte-lettre, écrite sur écorce de bouleau et envoyée par un prisonnier depuis un camp du Goulag. Elles en observent la matérialité, cette écorce de bouleau qui renvoie à des temps bien anciens, commentent tout ce que révèlent les quelques lignes rédigées, montrent enfin l’importance de la correspondance pour survivre à la répression stalinienne.
Agrandissement, transcription et traduction de la lettre sont proposés ci-dessous.