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La Marche du monde RFI

« Les archives sonores de l'Europe du goulag » sont nées de la volonté commune de Alain Blum, Marta Craveri, et moi-même de permettre aux survivants Européens de la répression soviétique de témoigner. Une association dont le fondement est la conscience que ces femmes et ces hommes sont les seuls à pouvoir encore communiquer leur expérience. Il était donc urgent de recueillir leur récit de vie, avant, pendant et après les camps. Un million d’Européens ont été déportés au goulag, un passé longtemps caché par le rideau de fer, et encore méconnu. Pour que la voix des témoins, empreinte de leur dimension identitaire et émotionnelle, puisse porter leur parole jusqu’à nous, RFI, grand média international de service public, dont la qualité et l’expertise est reconnue dans le monde entier, a choisi de s’associer à ce projet ambitieux et innovant. Pour la première fois les mémoires européennes du goulag sont comparées dans un cadre scientifique unique. RFI est fière d’être le co-producteur des premières archives sonores de l’Europe du goulag.

Grace à la qualité des archives sonores du goulag, vous allez pouvoir entendre, ressentir et comprendre l’expérience particulière de ces femmes et de ces hommes qui prennent la parole.

Sachons les écouter.

Valérie Nivelon
Journaliste et productrice de «La Marche du Monde»
Valérie Nivelon a reçu en 2011 le prix SCAM pour la meilleure émission radio de l'année 2010 avec la série Goulag: les Européens parlent.

Radio France internationale

Radio France internationale, généralement désignée par son sigle RFI, est une station de radio publique française à diffusion internationale. Elle est l'un des trois médias du groupe France Médias Monde, qui supervise l'audiovisuel extérieur de la France.

Elle diffuse en français et dans 16 langues étrangères en FM, en DAB+, en ondes courtes, sur le câble, sur le satellite et sur tous les supports numériques. Ses programmes sont également repris par plus de 1900 radios partenaires à travers le monde. En 2021, RFI est écoutée chaque semaine par 61,4 millions d'auditeurs, dont plus de la moitié en Afrique, et compte 21,2 millions de visites en moyenne chaque mois dans ses environnements numériques.

Vue

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Épisode 1 : Face aux archives
Dans ce premier épisode, nous revenons sur l’expérience vécue par l’historienne Marta Craveri dans les archives soviétiques du Goulag en 1992. Nous évoquons la naissance du projet «Archives sonores du goulag»* avec Marta Craveri, Alain Blum, démographe passionné par la découverte du terrain et Valérie Nivelon, productrice de La marche du monde, à l’initiative de l’enregistrement des derniers témoins. Nous écoutons «La désillusion de Jan Bohdan», «Le tracteur de Juozas Miliautskas», «La leçon de Klara Hartman», «Le savoir-faire de Rimgaudas Ruzgys», «La taïga de Silva Linarte» et «La chance d’Henry Welch».

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Épisode 2 : Face aux témoins
Dans ce deuxième épisode, nous revenons sur ce que notre enquête a apporté à la connaissance scientifique du goulag. De la connaissance d’une histoire soviétique nourrie par les archives et la littérature jusqu’à la réalité humaine des villages de relégation et sa dimension européenne. Le choc émotionnel du travail de terrain pendant cinq avec les témoins... Les thématiques évidentes et celles qui sont apparues. Avec l’historienne du goulag Marta Craveri et le démographe de l’URSS Alain Blum, nous écoutons « La provocation d’Adam Chwalinski », « Les partis pris de Bogdan Klimtchak », « La fraternisation de Siegfried Gottschalk », « La mine de Andreï Ozerovski », « L’exclusion de Iaroslav Pogarski », et « Les chiffons de Stella Kowacz ».

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Épisode 3 : Des enfances intenses
« Comment ont-ils pu m’envoyer là-bas ? », s’interroge Juliana Zarchi. Une question comme une obsession tout au long de son récit. Juliana est une enfant du goulag, petite fille lituanienne déportée par les Soviétiques avec sa maman en 1944, à la veille de ses six ans. En écoutant sa voix, nous avons voulu comprendre la singularité de son expérience enfantine, vécue par tous les enfants arrêtés avec leurs familles et rencontrés lors de notre enquête. Une expérience ambivalente, où la souffrance et la perte se conjuguent à la débrouille et à la découverte.

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Épisode 4 : Des histoires juives
Ils s’appellent Téodor Shanin, Rafails Rosental, et Henry Welsh, ils sont lituanien, letton et polonais et ils incarnent l’histoire la plus inédite révélée par notre grande enquête RFI/CERCEC sur les Européens du Goulag…  c’est celle des juifs déportés par les soviétiques en URSS, et paradoxalement sauvés de l’extermination des nazis.
Téodor, Rafails et Henry ont été déplacés de force encore enfants, car leurs parents faisaient partie des catégories considérées comme ennemis potentiels. Ils se sont donc retrouvés au goulag en URSS au moment de l’invasion allemande, qui annonçait l’anéantissement de leurs familles par les commandos nazis. Ils ont connu les mêmes expériences : la pénurie, le froid, la faim, la solitude, mais pas le même destin.

 

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Épisode 5 : La mort de Staline
C’est dans la nuit du 5 au 6 mars 1953 que la mort de Staline est annoncée sur Radio Moscou. Quand la nouvelle tombe à deux heures du matin, elle est reprise par tous les médias internationaux. Aux yeux du monde, c’est le vainqueur de la Seconde Guerre mondiale qui disparaît tandis que 200 millions de Soviétiques se retrouvent orphelins de leur petit père des peuples.
Mais dans ce concert de louanges, quelques notes dissonantes s’élèvent timidement, dans les confins de la Sibérie et du Kazakhstan, celles des familles déportées au goulag. Comment ont-ils appris la mort de Staline, comment ont-ils réagi, quel espoir la disparition du dictateur a-t-elle suscité en eux… autant de questions auxquelles nos archives apportent de nouvelles réponses.

 

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Épisode 6 : Le droit à la mémoire
« En fait, ce qui est le plus dur dans un camp, ce n’est pas l’absence de femmes, et ce n’est pas non plus la mauvaise nourriture. Pour moi, et pas seulement pour moi, le plus dur était l’absence de couleur. Tout est monochrome. Et ça, c'est cauchemardesque. » Arseni Roginski est né en prison, dans un camp du goulag soviétique, le 30 mars 1946, et il est mort en homme libre, le 18 décembre 2017. Arseni Roginski, historien et père fondateur de l’association Mémorial Moscou a œuvré jusqu’au bout pour établir la liste des noms des millions de déportés soviétiques au goulag. Je me souviens de son regard vif, de son humour et de son intelligence. Je me souviens de son éblouissante persévérance pour le droit à la mémoire, comme droit humain fondamental. Je me souviens de son immense rigueur, de son immense pudeur, et de la générosité avec laquelle il a accepté de raconter à son tour son histoire personnelle, pour nos archives sonores du goulag.
Remerciements : Mémorial-France et Mémorial Moscou.

Mémorial

 

 

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Avec les témoignages de : Antanas Seikalis, Miia Joggias, Placid Ollofson et Zofia Daniszewska Conseiller scientifique : Alain Blum, Directeur d’études à l’EHESS.Écrit par Valérie Nivelon et réalisé par Christine Robert à partir des Archives sonores du goulag*, ce documentaire inédit donne la parole aux derniers témoins européens du goulag. Une coproduction RFI/France Culture.

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L’amour des hommes, la part de Dieu

Les conditions climatiques sont terribles, la faim obsessionnelle. Les plus robustes, souvent les plus jeunes, perdent leur mère, leur père, voient mourir les tout jeunes enfants. Survivre devient un enjeu quotidien pour les déportés. Grèves de la faim et du travail, révoltes… Survivre, c’est aussi résister. Les nouveaux prisonniers politiques réorganisent leur réseau de résistants clandestins dans les camps.

 

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Irina et Stella au pays des ours blancs
Plusieurs vagues de déportation accompagnent l’avancée de l’Armée rouge vers l’ouest. Des centaines de milliers de familles sont déportées dans des villages de Sibérie et en Asie centrale, et de nombreux enfants et adolescents sont arrêtés pour « nationalisme » ou « espionnage ».
Irina, Ukrainienne arrêtée à l’âge de huit ans, et Stella, jeune Polonaise issue d’un milieu bourgeois, ont grandi au goulag et nous surprennent par l’ambivalence de leur récit : peur, douleur, faim et froid se mêlent avec la découverte étonnée d’un nouveau territoire, des jeux partagés et des instants de joie.

 

 

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L'espoir d'un retour
Le 5 mars 1953, Staline meurt. Pour les prisonniers des camps, s’ouvre enfin l’espoir de la libération. Les réactions sont partagées entre joie, tristesse et angoisse. Mais, tous se souviennent de ce jour mémorable, quand la nouvelle est annoncée à l’appel du matin. « Le jour de la mort de Staline, on nous a rassemblés dans la cour du camp, et on nous a ordonné d’enlever nos chapeaux. Les Polonais ont lancé leurs chapeaux en l’air ! Quinze jours plus tard, on nous a interrogés, mais personne ne les a donnés ces Polonais… L’enterrement de Staline, je m’en souviendrai, ce sont de bons souvenirs, somme toute ! », se confie en riant Antanas.

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1 - Staline est mort
 C’est dans la nuit du 5 au 6 mars 1953 que la mort de Staline est annoncée sur Radio Moscou… depuis plusieurs heures, la musique classique avait remplacé les programmes… Quand enfin, à 2 heures du matin, la nouvelle tombe, l’info fait le tour du monde et suscite un torrent de lamentations.
Staline, le petit père des peuples, Staline, le guide de tous les Soviétiques, Staline, le plus grand génie de tous les temps, comme le martèle la propagande orchestrée par Joseph Staline lui-même, ne sera plus.Pour comprendre le désarroi de l’Union Soviétique et d’une grande partie du monde, il faut absolument se replacer dans l’époque, car il faudra attendre 1956, et le fameux rapport de Kroutchev pour que les crimes du Stalinisme soient dénoncés à Moscou.

Avec le grand historien russe Oleg Klevhniouk, que nous avons rencontré à Moscou.

Et Catherine Gousseff, directrice du CERCEC, nous revivons cet évènement mondial à travers de nombreux témoignages et archives INA de l’époque.

Une émission réalisée par Sophie Janin, avec la complicité de Anastasia Becchio à Moscou.

 

La mort de Staline

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La mort de Staline

2 - Mort de Staline, mort du goulag ?
 Staline, âme, chair et sang du peuple, chante la propagande sur Radio Moscou, une propagande qui dépasse les seules frontières de la Russie, puisqu’à la mort de Staline, le 5 mars 1953, c’est 200 millions de Soviétiques qui se retrouvent orphelins de leur petit père des peuples…et aux yeux du monde, c’est le vainqueur de la Seconde Guerre mondiale qui disparaît…comme nous l’avons évoqué la semaine passée.

Mais, dans ce concert de louanges, une note dissonante s’élève timidement, bien loin de la capitale, dans les confins de la Sibérie et du Kazakhstan. C’est celle des déportés du goulag. Ils sont Russes bien sûr, mais aussi Européens pour un million d’entre eux. Comment ont-ils appris la mort de Staline, comment ont-ils réagi, quel espoir la disparition du dictateur a-t-elle suscité en eux…autant de questions auxquelles nos archives sonores du goulag nous permettent de répondre aujourd’hui.

Avec les témoignages issus de nos archives sonores du goulag, co-produites par RFI et le CERCEC
http://www.gulagmemories.eu/ et les points de vue croisés des spécialistes du goulag Arseni Roguinsky, de l’association Mémorial à Moscou et Marc Elie, chercheur au CERCEC, le Centre des mondes russes et du Caucase.

Antanas Seikalis

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Antanas Seikalis

Goulag, les nationalistes racontent. Lviv (Ukraine)

Véra Chopik est ukrainienne. Elle nous a reçus chez elle à Lviv en Octobre 2009. Elle a 11 ans en Juin 1941 quand elle va chercher son père à la prison de Ternopil, il a été arrêté par les Soviétiques et il a disparu. « Ma mère avec une autre veuve ont attelé les chevaux et nous sommes parties à Ternopil. C était au mois de juin. Il faisait très chaud. La prison était entourée de camions et le portail était bloqué par deux chars. On sentait la puanteur et les mouches volaient partout. Les gens regardaient et pleuraient : la prison était remplie de cadavres. La fosse aussi était remplie de cadavres et le mur était couvert de traces de balles.» Engagée auprès des nationalistes, elle a 21 ans quand elle est à son tour arrêtée et emmenée dans le Minlag, un camp spécial près de la ville de Inta dans la République des Komi. Un million d'européens ont été déportés au goulag, un passé longtemps caché par le rideau de fer, et encore méconnu. Il était encore temps de recueillir la parole des derniers témoins, en dépassant les enjeux nationaux de chaque pays. Pour cela, il fallait monter un projet scientifique, à l'échelle de toutes les régions de l'Europe concernées. Et surtout il fallait enregistrer la voix des témoins. RFI est aujourd hui le partenaire radio exclusif du CNRS pour créer la première archive sonore de l'Europe du Goulag.

Silna Linarte

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Silna Linarte

Goulag, les enfants racontent

Yaroslav, Silva et Klara sont ukrainien, lettone et hongroise, déplacés avec leur famille ou encore condamnée comme Klara à l'âge de 14 ans, ils ont grandi au
Goulag. Une expérience à la fois douloureuse et intense, avec laquelle ils ont du se construire.
Avec Alain Blum et Anne-Marie Losonczy

 

 

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Goulag: les « déportés pour la vie » racontent

 Au Kazakhstan et en Sibérie, Andreï Ozerovski, Josas Milautskas et Eléna Talanina, déplacés par les soviétiques après 1945, font partis de celles et de ceux qui sont devenus des déportés pour la vie, car ils ne sont jamais rentrés dans leur pays d’origine.  

 

 

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Silva Linarte, déportée en URSS (1/2)

Elle s’appelle Silva Linarte, elle est née en Lettonie en 1939, et elle a vécu l’histoire méconnue de la déportation de masse des Européens au goulag. Avant, pendant, et après la Seconde Guerre mondiale, prés d’un million d’hommes de femmes et d’enfants ont été déplacés de force en URSS, dans les camps de travail ou dans des villages isolés situés à des milliers de km de chez eux.

Avec le témoignage de Silva Linarte et l’analyse de Marta Craveri

 

 

 

 

Silva Linarte

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Silva Linarte

Silva Linarte, déportée en URSS (2/2)

Elle s’appelle Silva Linarte, elle est née en Lettonie en 1939, et elle a vécu l’histoire méconnue de la déportation de masse des Européens au goulag. Avant, pendant, et après la Seconde Guerre mondiale, prés d’un million d’hommes de femmes et d’enfants ont été déplacés de force en URSS, dans les camps de travail ou dans des villages isolés situés à des milliers de km de chez eux.

Avec le témoignage de Silva Linarte et l’analyse de Marta Craveri

 

 

 

 

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1 - Rescapés du Goulag, et toujours communistes !
 Avec la participation exceptionnelle de Karol Modzelewski.«La Marche du monde» est à Varsovie, capitale de la Pologne, ancien pays frère de l’Union soviétique, pour rencontrer celles et ceux qui ont subi la répression stalinienne, avant, pendant et après la Seconde guerre mondiale.Nous leur consacrons une édition spéciale pour vous faire entendre leurs témoignages révélés par notre grande enquête RFI/CNRS sur les Européens du Goulag.
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Le premier de nos témoins est né à Varsovie en 1917, il s’appelle Kazimierz Graff et comme beaucoup de Polonais, il s'est trouvé enrôlé dans l'armée soviétique en 1940, peu avant que les Allemands envahissent l'URSS.

Le second se nomme Stanislaw Krajewski, né en 1950 à Varsovie, il vient d’une longue lignée de militants communistes polonais : son arrière grand-père et son grand-père furent arrêtés en 1937 et fusillés, ayant été officiellement condamnés « à 10 ans de détention sans droit de correspondance », comme on l’annonça au père de Stanislaw qui, n’étant pas encore majeur, échappa, lui, à l’arrestation.

Le troisième est l’un des fondateurs historique de Solidarnosc, il s’agit de Karol Modzelewski, né en 1937 à Moscou, d’une mère russe et d’un père polonais, arrêté cette même année de la Grande Terreur et condamné à 8 ans de camp. Elevé par son père adoptif également rescapé des prisons staliniennes, ce n’est qu’à l’adolescence que Karol connaîtra enfin la vérité sur sa famille.

Invitées : Catherine Gousseff, historienne et Agnieszka Niewiedzial, sociologue.

 

 

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2 - Rescapés du Goulag, et toujours communistes !
 Avec la participation exceptionnelle de Karol Modzelewski.«La Marche du monde» est à Varsovie, capitale de la Pologne, ancien pays frère de l’Union soviétique, pour rencontrer celles et ceux qui ont subi la répression stalinienne, avant, pendant et après la Seconde guerre mondiale.Nous leur consacrons une édition spéciale pour vous faire entendre leurs témoignages révélés par notre grande enquête RFI/CNRS sur les Européens du Goulag.
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Le premier de nos témoins est né à Varsovie en 1917, il s’appelle Kazimierz Graff et comme beaucoup de Polonais, il s'est trouvé enrôlé dans l'armée soviétique en 1940, peu avant que les Allemands envahissent l'URSS.

Le second se nomme Stanislaw Krajewski, né en 1950 à Varsovie, il vient d’une longue lignée de militants communistes polonais : son arrière grand-père et son grand-père furent arrêtés en 1937 et fusillés, ayant été officiellement condamnés « à 10 ans de détention sans droit de correspondance », comme on l’annonça au père de Stanislaw qui, n’étant pas encore majeur, échappa, lui, à l’arrestation.

Le troisième est l’un des fondateurs historique de Solidarnosc, il s’agit de Karol Modzelewski, né en 1937 à Moscou, d’une mère russe et d’un père polonais, arrêté cette même année de la Grande Terreur et condamné à 8 ans de camp. Elevé par son père adoptif également rescapé des prisons staliniennes, ce n’est qu’à l’adolescence que Karol connaîtra enfin la vérité sur sa famille.

Invitées : Catherine Gousseff, historienne et Agnieszka Niewiedzial, sociologue.

 

 

Rimgaudas Ruzgys

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Rimgaudas Ruzgys

Goulag : « les Juifs sortent du silence »
 Henry Welch et Rafail Rosental, sont d’origine juive, ils sont nés en Pologne et en Lettonie. Ils ont été déplacés de force par les Soviétiques encore enfants, car leurs parents faisaient partie des catégories considérées comme « ennemis potentiels ». Ils se sont trouvés à l’Est au moment de l’invasion allemande et de l’anéantissement de leurs familles et de leur communauté par les commandos nazis. Paradoxalement, ils ont été « sauvés » de la shoah par leur déportation au Goulag.
Invitée : Marta Craveri

 

Juliana Zarchi en 1949 et ses camarades de classe en deportation au Tadjikistan

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Juliana Zarchi en 1949 et ses camarades de classe en deportation au Tadjikistan

Enfances au goulag

 De 1939 jusqu'au milieu des années 1950, près d'un million d'Européens sont déportés en URSS dans les camps de travail ou dans les villages isolés du Grand Nord soviétique, de la Sibérie et des steppes kazakhes. Les enfants ne sont pas épargnés. S'ils survivent au travail forcé, à la violence et à la faim, ils voient leurs proches mourir et doivent se débrouiller sans relâche pour survivre.Au son des Archives sonores du goulag, nous vous proposons d'écouter le témoignage inédit de Juliana Zarchi dont nous diffusons pour la première fois le récit de vie à l'occasion de la sortie du livre bouleversant, iconoclaste et novateur Enfants du goulag.Mais quel regard singulier portent les enfants sur la déportation?
En partenariat avec les éditions Belin

Invitées: L'historienne Marta Craveri et l'anthropologue Anne-Marie Losonczy, co-auteures du livre Enfants du Goulag aux éditions Belin, collection Contemporaines.

 

 

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Teodor Shanin : le témoignage d’un survivant (1/2)

 Un jour de juin 1941, alors que les Allemands se rapprochent de Vilnius, capitale d’une Lituanie soviétique depuis peu, un officier du NKVD accompagné de soldats arrive au domicile de la famille de Teodor Shanin. Il vient tous les arrêter, en raison de leurs origines sociales. Teodor a 11 ans, et sa petite soeur 4 ans. L’officier a un geste étonnant : il leur dit que, compte tenu des contrées difficiles où ils allaient être déportés, il fermerait les yeux s’ils laissaient la petite soeur à quelqu’un. Ce qu’ils firent, en la confiant au grand-père.
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Le père est condamné aux travaux forcés et envoyé dans un camp en Sibérie. Teodor et sa mère commencent alors un long voyage de déportation dans divers villages, depuis les montagnes de l’Altaï jusqu’à Samarcande. Une fois libéré des camps, le père de Téodor les rejoint.

La guerre finie, Teodor quitte le pays en passant par Vilnius pour rechercher sa soeur. Il ne la retrouve pas…car elle a subi le sort de tous les Juifs de Vilnius. Elle a été fusillée très vite après l’arrivée des Allemands dans la ville.

Le témoignage de Teodor Shanin est l’un des parcours de vie à découvrir sur le site du musée virtuel « Archives sonores - Mémoires européennes du goulag » initié par RFI et le CNRS. « Cet entretien était très fort » se souvient la chercheuse Juliette Denis, « sobre et précis sur le déroulement de son histoire familiale, Teodor Shanin livrait son récit de vie pour la première fois, en toute confiance. Avec Alain Blum, nous étions encore plus émus que Teodor Shanin. »

Invités :
-Marta Craveri, Alain Blum, Juliette Denis.

Grand témoin : Teodor Shanin, ancien déporté au goulag, actuellement président de l’Université des Sciences économiques et sociales de Moscou.

 

 

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Teodor Shanin : le témoignage d’un survivant (2/2)

 Un jour de juin 1941, alors que les Allemands se rapprochent de Vilnius, capitale d’une Lituanie soviétique depuis peu, un officier du NKVD accompagné de soldats arrive au domicile de la famille de Teodor Shanin. Il vient tous les arrêter, en raison de leurs origines sociales. Teodor a 11 ans, et sa petite soeur 4 ans. L’officier a un geste étonnant : il leur dit que, compte tenu des contrées difficiles où ils allaient être déportés, il fermerait les yeux s’ils laissaient la petite soeur à quelqu’un. Ce qu’ils firent, en la confiant au grand-père.
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Le père est condamné aux travaux forcés et envoyé dans un camp en Sibérie. Teodor et sa mère commencent alors un long voyage de déportation dans divers villages, depuis les montagnes de l’Altaï jusqu’à Samarcande. Une fois libéré des camps, le père de Téodor les rejoint.

La guerre finie, Teodor quitte le pays en passant par Vilnius pour rechercher sa soeur. Il ne la retrouve pas…car elle a subi le sort de tous les Juifs de Vilnius. Elle a été fusillée très vite après l’arrivée des Allemands dans la ville.

Le témoignage de Teodor Shanin est l’un des parcours de vie à découvrir sur le site du musée virtuel « Archives sonores - Mémoires européennes du goulag » initié par RFI et le CNRS. « Cet entretien était très fort » se souvient la chercheuse Juliette Denis, « sobre et précis sur le déroulement de son histoire familiale, Teodor Shanin livrait son récit de vie pour la première fois, en toute confiance. Avec Alain Blum, nous étions encore plus émus que Teodor Shanin. »

Invités :
-Marta Craveri, Alain Blum, Juliette Denis.

Grand témoin : Teodor Shanin, ancien déporté au goulag, actuellement président de l’Université des Sciences économiques et sociales de Moscou.

 

 

Valérie Nivelon

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Valérie Nivelon

L'Europe du Goulag

Dans toute l'Europe des familles ont été déportées au goulag, avant, pendant et après la seconde guerre mondiale. C'est l'histoire méconnue de la répression soviétique à l'échelle européenne, cachée par le rideau de fer. 

Avec  Catherine Gousseff (centre Marc Bloch, Berlin), Marc Elie (Centre franco-russe de recherche en sciences humaines et sociales de Moscou) et Marta Craveri (CERCEC)

Marta Craveri coordonne le projet Les Archives sonores de l'Europe du goulag, soutenu par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) et la Fondation pour la mémoire de la Shoah.

© Archives municipales d'Ivry-sur-Seine

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© Archives municipales d'Ivry-sur-Seine

Enfances déplacées

Les enfants sont eux aussi témoins et acteurs de l’Histoire. Et les adultes les ont déplacés de gré ou de force, tout au long du XXème siècle. Cette émission propose de découvrir les trajectoires de ces enfants devenus trop vite adultes, en donnant la parole aux enfants européens déplacés au goulag, avec Marta Craveri, historienne et Anne-Marie Losonscy, anthropologue ainsi qu'aux enfants espagnols pendant la guerre civile, avec l'historienne Célia Kéren.

Une émission enregistrée en public à l'édition de 2016 des Rendez-vous de l'Histoire de Blois sur le thème "PARTIR".

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L'espoir d'un retour
Le 5 mars 1953, Staline meurt. Pour les prisonniers des camps, s’ouvre enfin l’espoir de la libération. Les réactions sont partagées entre joie, tristesse et angoisse. Mais, tous se souviennent de ce jour mémorable, quand la nouvelle est annoncée à l’appel du matin. « Le jour de la mort de Staline, on nous a rassemblés dans la cour du camp, et on nous a ordonné d’enlever nos chapeaux. Les Polonais ont lancé leurs chapeaux en l’air ! Quinze jours plus tard, on nous a interrogés, mais personne ne les a donnés ces Polonais… L’enterrement de Staline, je m’en souviendrai, ce sont de bons souvenirs, somme toute ! », se confie en riant Antanas.

France Médias Monde
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