«Les Russes ne pouvaient pas être plus gentils. Ils nous offraient tout ce qu’ils avaient et ils n’avaient pas grand chose. Ils nous offraient des pommes de terre et du pain. Ils étaient toujours prêts à nous aider. Quand les nuits commencèrent à devenir froides, parfois ils nous laissaient rentrer dans leur isba et ils avaient des poêles sur lesquels on pouvait dormir car en haut du poêle il faisait chaud !
Je me rappelle aussi qu’on leur faisait de la peine et qu’ils nous disaient en russe : “Vous ne verrez pas le temps passer, vous ne verrez plus la Pologne ! Une fois que vous êtes arrivés ici, c’est pour la vie !”»