Solidarité Ukraine
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BioGraphie

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Nadejda  TUTIK


Nadejda Tutik est née en déportation à Omsk, en 1950. Son père, d’une famille aisée, est arrêté à Lviv en 1947, trois jours après son mariage. Il est déporté à Omsk et rejoint par sa femme, en 1949. En 1953, la sœur de Nadejda naît dans la baraque où ils sont logés.

Pendant son enfance en Sibérie, ses parents, très patriotes, lui inculquent l’amour de l’Ukraine. A partir de 1957, la famille est parfois autorisée à passer des vacances en Ukraine. Nadejda va à l’école à Omsk, devient pionnière et prend des cours de musique. Elle devient ensuite komsomole et est autorisée à étudier la médecine à Omsk.

Après l’assouplissement des mesures de contrôle des déportés, le père de Nadejda réalise des démarches pour être réhabilité et récupérer ses biens. Il obtient un dédommagement et une attestation de réhabilitation, qui permet à la famille de retourner à Lviv en 1969. Nadejda y apprend l’ukrainien et termine ses études. Elle débute par la suite une carrière en tant que médecin pour enfants.

En 2009, Nadejda Tutik vivait toujours à Lviv et faisait partie d’une association d’anciens déportés.

L’entretien avec Nadejda Tutik a été conduit en 2009 par Marc Elie et Marta Craveri.

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La déportation de son père (VO)

Nadejda Tutik raconte la déportation de son père, trois jours après son mariage. Sa mère va à la station de chemin de fer, et demande au chef de convoi dans lequel est enfermé son mari, de partir avec lui. Le chef de convoi rit et lui dit, "tu es une beauté. Tu trouveras à te remarier. Tu n'est pas inscrite sur la liste, nous ne te prenons pas"...

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La déportation de son père (VE)

Nadejda Tutik raconte la déportation de son père, trois jours après son mariage. Sa mère va à la station de chemin de fer, et demande au chef de convoi dans lequel est enfermé son mari, de partir avec lui. Le chef de convoi rit et lui dit, "tu es une beauté. Tu trouveras à te remarier. Tu n'est pas inscrite sur la liste, nous ne te prenons pas"...

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L'arrivée de sa mère et sa naissance en déportation (VO)

Nadejda Tutik aborde l'arrivée de sa mère à Omsk en 1949, pour y rejoindre son père. Nadejda y naît par la suite en 1950.
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L'arrivée de sa mère et sa naissance en déportation (VE)

Nadejda Tutik aborde l'arrivée de sa mère à Omsk en 1949, pour y rejoindre son père. Nadejda y naît par la suite en 1950.

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La crainte initiale envers les Ukrainiens (VO)

Nadejda Tutik explique que lors des premières années en relégation, les Ukrainiens étaient très redoutés, vus comme des "banderovtsy" qui seraient menaçants. Par la suite, des liens se sont créés avec les différentes populations qui étaient présentes, qui ont même pleuré lorsque les Ukrainiens sont repartis dans leur patrie.

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La crainte initiale envers les Ukrainiens (VE)

Nadejda Tutik explique que lors des premières années en relégation, les Ukrainiens étaient très redoutés, vus comme des "banderovtsy" qui seraient menaçants. Par la suite, des liens se sont créés avec les différentes populations qui étaient présentes, qui ont même pleuré lorsque les Ukrainiens sont repartis dans leur patrie.

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L'amour de l'Ukraine (VE)

Nadejda Tutik explique que ses parents lui ont, pendant son enfance, transmis l'amour de leur patrie.

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L'amour de l'Ukraine (VO)

Nadejda Tutik explique que ses parents lui ont, pendant son enfance, transmis l'amour de leur patrie.

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Fêtes et vêtements traditionnels (VO)

Nadejda Tutik explique qu'en déportation, ses parents ont continué de respecter les traditions ukrainiennes et d'en célébrer les fêtes. Sa mère avait même emporté avec elle en déportation des vêtements traditionnels ukrainiens.
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Fêtes et vêtements traditionnels (VE)

Nadejda Tutik explique qu'en déportation, ses parents ont continué de respecter les traditions ukrainiennes et d'en célébrer les fêtes. Sa mère avait même emporté avec elle en déportation des vêtements traditionnels ukrainiens.

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Devenir pionnière (VO)

Dans cet extrait, Nadejda Tutik raconte avoir dû écrire une rédaction à l’école sur son entrée aux Pionniers. Sa maîtresse était si contente de sa rédaction qu’elle l’a envoyée à la radio locale, qui l’a diffusée sur les ondes.

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Devenir pionnière (VE)

Dans cet extrait, Nadejda Tutik raconte avoir dû écrire une rédaction à l’école sur son entrée aux Pionniers. Sa maîtresse était si contente de sa rédaction qu’elle l’a envoyée à la radio locale, qui l’a diffusée sur les ondes.

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La colère de son cousin envers le pouvoir soviétique (VO)

Dans cet extrait, Nadejda Tutik oppose son expérience d’être née en déportation avec celle de son cousin, qui avait 10 ans lors de sa déportation et qui a toujours refusé de s’intégrer à la vie soviétique.

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La colère de son cousin envers le pouvoir soviétique (VE)

Dans cet extrait, Nadejda Tutik oppose son expérience d’être née en déportation avec celle de son cousin, qui avait 10 ans lors de sa déportation et qui a toujours refusé de s’intégrer à la vie soviétique.

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La religion en déportation (VO)

Nadejda Tutik aborde les rituels religieux de sa famille.
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La religion en déportation (VE)

Nadejda Tutik aborde les rituels religieux de sa famille.

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Le contrôle des déportés s'assouplit (VO)

Nadejda Tutik explique l'assouplissement progressif des mesures de contrôle des déportés et le début des démarches de son père pour obtenir le droit de retourner à Lviv, car il tenait beaucoup à revenir dans cette région, et pas ailleurs.

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Le contrôle des déportés s'assouplit (VE)

Nadejda Tutik explique l'assouplissement progressif des mesures de contrôle des déportés et le début des démarches de son père pour obtenir le droit de retourner à Lviv, car il tenait beaucoup à revenir dans cette région, et pas ailleurs.

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Vacances en Ukraine (VO)

Nadejda Tutik se remémore les vacances qu'elle a pu passer en Ukraine avec ses parents à partir de ses sept ans et les fleurs que sa mère rassemblait en Ukraine, faisait sécher et rapportait à Omsk.

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Vacances en Ukraine (VE)

Nadejda Tutik se remémore les vacances qu'elle a pu passer en Ukraine avec ses parents à partir de ses sept ans et les fleurs que sa mère rassemblait en Ukraine, faisait sécher et rapportait à Omsk.

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La réhabilitation et le retour en Ukraine (VO)

Nadejda Tutik aborde le temps long et les efforts répétés qu'il a fallu à son père pour obtenir sa libération et son retour en Ukraine, en particulier les nombreuses lettres qu'il a envoyées dans ce but, à Moscou ou ailleurs, soulignant que nombreux étaient les Ukrainiens qui écrivaient ainsi pour être libérés.

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La réhabilitation et le retour en Ukraine (VE)

Nadejda Tutik aborde le temps long et les efforts répétés qu'il a fallut à son père pour obtenir sa libération et son retour en Ukraine, en particulier les nombreuses lettres qu'il a envoyées dans ce but, à Moscou ou ailleurs, soulignant que nombreux étaient les Ukrainiens qui écrivaient ainsi pour être libérés.

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Patriotisme après le retour (VO)

Nadejda Tutik aborde les discussions de ses parents à propos de l'Ukraine à leur retour.

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Patriotisme après le retour (VE)

Nadejda Tutik aborde les discussions de ses parents à propos de l'Ukraine à leur retour.